Louis Delort : « Laissez-vous tenter par l’album, vous pourriez être surpris »

Un public jeune, principalement féminin, de nombreux chanceux d’un jeu concours ont eu la chance d’assister à la pré-écoute de l’album de Louis Delort et The Sheperds. Ils étaient une vingtaine mercredi 15 octobre 2014 dans les Studios de la Seine, à Paris (12e arrondissement). Le public était impatient de découvrir l’album du groupe. L’écoute s’est faite dans une ambiance très studieuse, à chacun sa manière de profiter du moment. Les fans ont pu par la suite rencontrer le groupe et donner leur opinion sur ce premier opus. La pré-écoute s’est terminée par un showcase et une séance photo.

Le premier album : un petit bijou

Un premier album attendu depuis deux ans. Les six garçons ont eu raison de prendre leur temps, les seize titres sont des petits bijoux. « Je suis là », « Outre-Manche » et « Sur ma peau » sont les titres les plus connus du grand public. Comme toujours, Louis Delort a su imposer avec délicatesse sa signature vocale à travers de très beaux textes. Entre balades et titres pop rock, Louis Delort et The Sheperds démarrent très fort. Je vous conseille fortement de vous procurer l’album. Il est disponible depuis le 20 octobre sur les plateformes de téléchargement légales et en grandes surfaces.

Pour en savoir plus sur l’album et sur le groupe, j’ai rencontré pour vous Louis Delort.

Ameline Carnevale : Quel est votre sentiment sur cette pré-écoute ?

Louis Delort : La pré-écoute s’est plutôt très bien passée. Les personnes qui ont remporté le concours pour venir écouter ont eu l’air d’apprécier. Nous avons passé ensuite un bon moment lors du showcase que nous avons fait avec eux.

A.C : D’où vous vient cette passion pour la musique ?

L.D : Cette passion pour la musique est venue de mon foyer. Mon père est musicien professionnel. Il joue, compose et écrit. De nombreux artistes venaient régulièrement à la maison pour partager des soirées avec mon père. Durant ces soirées, ils jouaient et travaillaient. Je me retrouvais souvent derrière la porte à écouter ce qu’ils faisaient ou parfois même, j’étais avec eux. J’ai toujours aimé la musique de manière générale. Ecouter de la musique, en jouer et chanter.

A.C : Vous avez décidé de faire cette aventure avec vos amis « The Sheperds » Pourquoi ?

L.D : J’ai choisi de faire une carrière avec mon groupe car selon moi, on est toujours plus fort à plusieurs. Lorsque cinq ou six personnes sont dans le même esprit et qu’elles donnent la même chose à un public, elles font un meilleur effet qu’une seule personne. Tout seul, je ne suis pas capable de faire la même chose, de composer les mêmes chansons. J’ai besoin d’être entouré de ce groupe, qui est mon groupe.

A.C : Comment est né le groupe ?

L.D : La base du groupe, la basse-batterie est née au lycée, en seconde. J’ai rencontré Lucas Goudard (batterie) et Victorien Berger (basse). Nous avons monté le groupe. Nous avions envie de faire de la musique ensemble. Nous avons fait quelques concerts. Jean-Etienne Maillard (guitare et chœurs), Théo (violon) et Valentin Ceccaldi (violoncelle) nous ont ensuite rejoint.

A.C : Pourquoi le nom « The Sheperds » ?

L.D : Le nom « The Sheperds » vient du bassiste dont le nom de famille est « Berger ». Nous avons retranscrit son nom en anglais, cela donne « Sheperds ». L’idée nous a beaucoup plus de pouvoir se dire « les bergers » qui peuvent ramener un peu les gens dans la direction musicale.

A.C : D’où vous est venue l’inspiration pour ce premier album ?

L.D : L’inspiration est venue du travail, en jouant. Nous nous sommes beaucoup vus avec les autres membres du groupe. Nous avons également travaillé avec d’autres artistes sur certaines chansons. L’ensemble a donné l’album.

A.C : Dans l’album, il y a une chanson qui vous touche tout particulièrement ?

L.D : J’aime toutes les chansons. Je suis prêt à toutes les défendre au même niveau.

A.C : Pourquoi avoir organisé les concerts avant la sortie de l’album ?

L.D : C’est compliqué. Nous avions des concerts qui étaient calés. Nous avons juste décalé un peu la sortie de l’album, ce qui fait que nous nous sommes retrouvés avec des concerts avant la sortie de l’album. Au final, nous avons pris ça comme une bonne chose. Cela nous a permis de présenter l’album directement aux gens, par le concert, par le live. Donc de la meilleure des façons, je pense.

A.C : Avec qui aimeriez-vous collaborer dans le futur ?

L.D : Avec de nombreuses personnes, tous ceux qui aiment la musique. Collaborer est un grand mot. Si c’est pour collaborer professionnellement, je pense que je collabore déjà bien assez avec mon groupe.

A.C : Un duo…

L.D : Je ne sais pas. Je n’y ai jamais réfléchis car nous sommes déjà un groupe. Il m’est donc difficile de m’imaginer tout seul faire un duo avec quelqu’un.

A.C : Alors que vous n’avez que 21 ans, avez-vous d’autres rêves que vous souhaiteriez réaliser ?

L.D : Je crois que le plus important aujourd’hui serait de concrétiser le projet du groupe. Sortir cet album, le défendre, faire des concerts et aller au bout de l’histoire du groupe. J’espère que cette histoire ira loin (sourire).

A.C : Quel message voudriez-vous adresser à vos fans ?

L.D : Si vous n’avez pas encore l’album, laissez-vous tenter. Je pense que vous pourriez être surpris, dans le bon ou dans le mauvais sens. Mais j’espère dans le bon (sourire).

Louis Delort et The Sheperds seront également en tournée à partir de novembre prochain. Pour réserver vos places ou connaître les dates, c’est par ici.

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