Grégory Bakian fait lever les foules à Wissous

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Acclamé par le public de Wissous, Grégory Bakian était en concert à l’Espace Saint Exupéry. Ce Qui Ne Tue Pas Nous Rend Plus Fort, Je Prends, l’Adolescence … le chanteur a régalé les oreilles des spectateurs.
Il est 21h10, ce vendredi 21 octobre, à Wissous (Essonne), les rideaux rouge de la salle de spectacle tombent, le groupe de musiciens apparait et donne le ton. Grégory Bakian les rejoint quelques secondes plus tard. Le concert débute sous les applaudissements du public. Souriant et le regard pétillant, Grégory Bakian se lance dans un marathon musical. Durant une heure et vingt minutes, l’artistes interprète les titres de son premier EP : Ce Qui Ne Tue Pas Nous Rend Plus Fort, Je Prends, Amélie, l’Adolescence, Un Signe,  …

Le jeune homme surprend son public avec des reprises telles que L’Envie (Johnny Hallyday), Le Port d’Amsterdam (Jacques Brel), Ecris l’Histoire (Grégory Lemarchal), Si Seulement Je Pouvais Lui Manquer (Calogero) ou encore You Raise Me Up (Secret Garden). Grégory Bakian fait une démonstration de son talent et de sa puissance vocale. Acclamé par le public, il quitte la scène les yeux brillants.

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Le concert terminé, nous rejoignons Grégory Bakian dans sa loge pour quelques questions …

 

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Ameline Carnevale : Quelques mots après ce concert ?

Grégory Bakian : C’était un super moment, une première à Wissous, une première dans l’Essonne. C’est vrai que ce n’est pas très loin de Paris, mais ce n’est pas Paris. Certaines personnes me connaissaient déjà, d’autres ont pu découvrir des chansons. Au fil du concert, j’ai senti une ambiance qui a fait que grimper. Il y a eu beaucoup de partage aussi. On a passé un beau moment. Je ressens beaucoup de bonheur et de plaisir aussi, d’avoir pu donner le maximum sur scène. C’est le résultat d’un travail d’équipe. Il faut que tout les ingrédients soient réunis pour pouvoir être bien sur scène. Ce soir, c’était le cas. Nous avons eu un excellent son, des musiciens qui au fil des dates prennent l’habitude de jouer ensemble. C’était un très beau moment. J’ai hâte à présent d’aller rencontrer le public pour leur dédicacer mon premier EP et pour avoir leurs retours. J’ai déjà eu un premier retour sur scène, avec leurs applaudissements, c’était magnifique, et voir une salle debout à la fin, à plusieurs reprises même, sur d’autres chansons, c’était très touchant, très émouvant. C’est ce que l’on peut espérer de plus beau quand on termine un concert et encore plus lorsqu’il n’est pas terminé.

A.C : Quels sont vos projets à venir ?

G.B : Le 25 novembre prochain, je serai à Lyon, à la Bourse du Travail, en première partie de Patrick Sébastien. Il ne s’agit pas de ma première collaboration avec lui donc je suis honoré qu’il me renouvelle sa confiance. On travaille également sur la préparation de ma tournée pour 2017, avec plusieurs dates. La scène, c’est ce qui me rend le plus heureux. Le live, c’est ce qui nous fait vibrer, c’est ce qu’il y a de plus beau, en tout cas de mon point de vue. On retournera en studio cet hiver pour préparer un nouveau single, qui devrait sortir au printemps 2017, et un autre single qui devrait être programmé à l’automne 2017. Il y a beaucoup de travail, beaucoup de choses qui arrivent. Il va falloir se préparer, être en pleine forme et très concentré pour faire les bons choix comme toujours afin de présenter au public les meilleurs chansons possibles, les meilleurs arrangements. Nous allons continuer à agrandir cette équipe qui est déjà autour de moi pour avoir un maximum d’audience, si je puis dire. Avoir des belles chansons oui, mais après le but c’est de les diffuser au grand public. Cela passe par les médias, par les radios et on y travaille. C’est vraiment un travail d’équipe, ça me rappelle un peu mes années en sport automobile. En effet, un pilote ne peut pas gagner une course le dimanche tout seul. C’est aussi le cas d’un chanteur qui ne peut pas faire lever une salle, comme ce soir, tout seul, si il n’y a pas un son parfait, une bonne lumière, des musiciens qui nous accompagnent à merveille, une équipe qui travaille en amont pour préparer l’organisation du concert.

A.C : Avant de monter sur scène, il y a toujours ce stress. Avez-vous quelques petites habitudes, un rituel ?

G.B : Oui, il y a toujours ce stress. Je suis quelqu’un de très perfectionniste. J’ai tellement envie de bien faire, de donner le meilleur. Je suis très pinailleur, j’ai gardé un peu mes habitudes du sport automobile (rire). Je crois que c’est dans ma personnalité. Dans n’importe quel métier que j’aurais pu faire, j’aurais été comme ça. Il y a toujours une petite boule au ventre comme ça avant de monter sur scène, mais bon avec le temps on apprend à le gérer. On arrive à transformer ça en une énergie positive, alors qu’à ses débuts, lorsqu’on a 15 ans, 16 ans, 17 ans, ça peut être plutôt le contraire, ça peut nous rendre moins bon. Je suis quelqu’un qui a toujours une petite boule au ventre avant de monter sur scène. Je pense que je ne suis pas le seul artiste dans ce cas là (rire).

A.C : Un petit mot sur l’Association Jules Bianchi qui a été créée.

G.B : C’est bien, ils avancent, ils ne lâchent rien. Je suis régulièrement en contact avec Christine et Philippe Bianchi. Leur courage est à la hauteur de ce que Jules aurait aimé. Jules était un battant, c’est ce qu’il l’a amené jusqu’en Formule 1. Philippe que j’ai connu en 1994, est quelqu’un qui a transmit ces valeurs là à Jules. C’est un battant hors-pair. Evidemment, moi je serai à leurs cotés pour ce combat là, car c’est un combat. Il y a un minimum de décence de la part de la FOM
(Formula One Management), de la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) et des instances dirigeantes de la Formule 1, parce que leur attitude suite à l’accident de Jules est purement indigne de la mémoire de Jules, de notre sport. Je dis notre sport parce que même si je ne suis plus pilote, la course automobile continue de couler dans mes veines et je soutiendrai toujours Philippe. Si il faut monter au créneau publiquement, je n’hésiterai pas une seule seconde à le faire aussi parce qu’il ne faut surtout pas que l’on pense que cet accident est un accident normal. Le minimum, quand on a perdu un ami pour moi, ou un enfant pour Christine et Philippe, c’est que les instances dirigeantes aient un minimum de dignité dans leur attitude. Actuellement, ce n’est pas du tout le cas. Je suis de tout coeur avec Christine et Philippe, et avec l’Association où je suis impliqué. On va mettre en place de belles choses, et entretenir la mémoire de Jules qui était un pilote exceptionnel. J’ai eu la chance de rouler avec lui, de le connaitre à l’âge de 5 ans et c’était bien évidemment le plus talentueux des pilotes français. Il est parti trop tôt. C’était un vainqueur de Grand Prix potentiel, un champion du monde potentiel. Ca, c’est sur le plan sportif. Moi évidemment, quand je pense à Jules, je pense tout simplement au pote, au petit Jules, à l’ami. C’est important de le souligner pour le grand public, pour les gens qui n’ont pas vraiment eu le temps de connaitre Jules. C’était un immense champion et un pilote qui était vers les places de fond de grille parce que la Marussia ne fonctionnait pas du tout. C’était la monoplace la moins performante de la grille, pourtant on se souvient tous de son exploit à Monaco en 2014, qui était synonyme de victoire (9eme place). Donc longue vie à l’association et courage à Christine, Philippe, Tom, à la famille de Jules et tout ceux qui l’aime.

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