Puissant, surprenant et envoûtant, le chanteur Grégory Bakian était sur la scène de l’Alhambra pour un concert exceptionnel. Entre compositions inédites et reprises, le jeune sudiste nous a donné des frissons.
Le smoking et la cravate noirs, la chemise blanche, Grégory Bakian se met sur son 31 pour son concert à l’Alhambra de Paris (10eme arrondissement), vendredi 29 janvier. Il est 21h30, l’artiste entre en scène, son sourire illumine son visage. Sa joie transparait. Elle est communicative. Durant 1h30, Grégory Bakian fait une démonstration de sa puissance vocale, devant un public conquis. Il interprète les titres figurants sur son premier EP, notamment son premier single « Ce Qui Ne Tue Pas Nous Rend Plus Fort ». Il rend un touchant et vibrant hommage à son ami d’enfance et pilote de Formule 1, Jules Bianchi décédé le 17 juillet 2015 au travers du titre « Un Signe ».
Tel un sportif, Grégory Bakian se lance des défis. Le dépassement de soi, ça le connaît. Il reprend des titres de grands noms de la musique tels que Johnny Hallyday « L’Envie », Jacques Brel « Amsterdam », Secret Garden « You Raise Me Up ». Le champion de karting transpire. Il tient l’endurance. Le concert continue. Quelques goûtes d’eau en bouche, le moteur est prêt à repartir. Alliant à la perfection puissance, justesse et fragilité, il achève sa représentation sur l’air tiré de l’opéra Turandot de Giacomo Puccini, « Nessun Dorma ». Digne des plus grands artistes, il conclue sa prestation sans micro. Le public est unanime. C’est une standing ovation qui est faite au jeune niçois. Assis au troisième rang, Emmanuel Petit est fier et heureux. Le champion du monde et d’Europe de football est également producteur de Grégory Bakian.
Ce concert était riche en émotions. Les frissons et les larmes étaient au rendez-vous.
Grégory Bakian profite de l’instant pour annoncer son retour en studio afin d’enregistrer de nouveaux titres. Il sera en tournée tout l’été.
Crédits photos : Jean-Luc DRION / JLPPA
